Il semble que certaines maisons d'édition françaises se découvrent une passion – justifiée – pour un des aspects troublants de l'histoire allemande sous le régime d'Hitler : le comportement de l'intelligentsia. Comment a-t-elle survécu pendant cette période ? Dans quels réseaux pouvait-elle œuvrer ? De quelle façon les intellectuels, les artistes aussi, se sont-ils accommodés du pouvoir nazi ? Collaboration ? Résistance ? Deux livres importants mettent en relief les difficultés de ceux qui se sont exilés et les choix de ceux qui ont préféré demeurer au pays.
Avec Le journal du docteur Faustus1, nous avons la traduction du roman d'un roman, parue pour la première fois il y a une trentaine d'années, préfacée par Jean-Michel Palmier ; la traduction est de Louise Servicen (à qui l'on doit Charlotte à Weimar, traduction qualifiée de « remarquable réussite . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion