Depuis Caïn et Abel, la guerre a-t-elle jamais pris du repos ? Il ne semble pas. En plus de s'inventer sans cesse des prétextes pour dévaster un pays de plus, elle ne permet même pas que s'éteignent les polémiques au sujet des conflits passés ou les controverses à propos des plus récents.
Quel que soit le genre littéraire, on ne parvient pas plus à rêver la paix qu'à établir avec netteté qui a le plus gravement agressé l'autre. Tout juste si un sexe est moins qualifié pour continuer l'hécatombe.
En Italie et en Afrique
James McBride réussit le tour de force de rédiger un superbe roman de guerre, Buffalo Soldiers1, en confiant les rôles principaux à des gens qui ne s'en veulent pas et que sollicite la connivence.
Contre qui, en effet, se battent des Noirs américains qu'une mission . . .
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