Aux approches de la Première Guerre mondiale, le jeune Sándor s'échappe de la petite ville de l'immense Empire austro-hongrois où il est né avec le siècle. Banale fugue d'adolescent qui ne supporte plus l'ennui familial et une vie factice ?
Non. Celui qui rêve d'être écrivain et qui deviendra l'un des romanciers marquants de la littérature hongroise commence sa vie d'errance. Passant d'un milieu, d'un pays à l'autre, il affirme sa liberté et il se fuit lui-même.
À travers l'Europe
Cette « jeunesse légère et tout irresponsable m'apparaît pourtant comme la seule époque authentique de ma vie », écrira-t-il dans Les confessions d'un bourgeois, autobiographie rédigée à l'âge de trente-quatre ans. Déjà il se retourne sur son passé, sans apitoiement ni emphase, avec une distance empreinte d'ironie et de mélancolie qui donne le ton de . . .
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