« Johann plus tendu que les cordes de la guitare qui se taisait à ses pieds, au café Mardi Gras, Johann le plus pressé, le plus haletant peut-être de ceux que j’ai croisés, reconnus, selon une sollicitude qui tient du sang, des viscères et de la moelle, la séries des visages, des corps rapprochés par un signe de rien… »
En 1960, Rossel Vien, caché sous l’un de ses pseudonymes, Gilles Delaunière, publie Un homme de trente ans, « la confession la plus nue, la plus directe » que Gilles Marcotte ait pu lire au Canada français. Par la suite, plusieurs autres écrits se succéderont. Le journal Le Droit annonçait la naissance d’« un écrivain authentique, déjà sûr de ses moyens ». Comment expliquer alors la méconnaissance – voire l’oubli – d’une oeuvre si bien reçue à l’époque ? À vous de le découvrir dans l’article « Rossel Vien, oublié au Québec, méconnu au Manitoba » de J. R. Léveillé, paru dans le dernier numéro de Nuit blanche.
Bonne lecture !