Laide, Moncton ? Plutôt belle et fascinante. Par la littérature, notamment.
Dans le numéro printanier de Nuit blanche, notre collaborateur François Ouellet partage sa lecture de l’essai de géocritique Moncton mentor (Perce-Neige) de Benoit Doyon-Gosselin qu’il a pris plaisir à lire comme un roman. On y apprend comment une ville peut « habite[r] notre imaginaire autant qu’elle est physiquement habitée » ; on arpente la capitale culturelle acadienne dans une « expérience multiple des lieux par et dans la création ».
« La rivière Petitcodiac et son mascaret occupent une place privilégiée ; ils se donneraient à lire notamment comme métaphore de la séparation entre deux univers linguistiques et culturels distincts […]. C’est le propre de l’écrivain d’influer sur le monde, de le transformer, de le fabriquer, de l’improviser, voire de le contredire. D’écrire son histoire, de se réinscrire dans l’histoire. »
Lisez ici « Habiter glorieusement Moncton », par François Ouellet.