Dans son article publié dans le numéro 163 de Nuit blanche, Thérèse Lamartine nous invite à remplacer dans notre vocabulaire le terme de « pédophilie », qui évoque l’amitié ou l’amour des enfants, par celui de « pédocriminalité » qui reflète beaucoup mieux le crime à caractère sexuel perpétré contre des enfants.
Pour attaquer de front cette dure réalité mise au grand jour grâce à l’élan de dénonciations multiples envers les agresseurs sexuels, elle présente trois livres récents, fort percutants, « qui ébranlent les colonnes du temple du pouvoir masculin » : Le consentement, de Vanessa Springora, La famille grande, de Camille Kouchner, et Pardon, d’Eve Ensler.
Notons les traits communs à ces trois histoires : la mise à nu d’un système qui s’appuie sur le pouvoir et le charisme d’un homme, la mécanique bien lubrifiée du pacte secret arraché à l’enfant, le silence des proches.
Accédez à l’article « De la pédo-apologie à la pédocriminalité. Vanessa, Camille, Eve », par Thérèse Lamartine.
* Illustration (détail) : https://marcleacock1.wordpress.com/2016/07/27/child-abuse-gegen-missbrauch/