Simone Chaput récidive avec un roman qui aborde ses thèmes de prédilection – les rapports familiaux, l’amour, le voyage, l’écriture et le temps – mais cette fois dans une forme plus polyphonique.
On sent là une écrivaine qui maîtrise pleinement son art. L’histoire est simple, mais se complexifie du fait de sa structure, les récits en parallèle se répondant comme les instruments de musique dans une symphonie. Chaque année, l’écrivaine Marijke Leidecker convoque son éditeur Marc-Olivier Thibeault sur une terrasse du pays où elle a passé l’année à écrire une nouvelle « biofiction », dans laquelle elle imagine la vie d’un artiste peintre. Elle est obsédée par son père mort tragiquement, lui-même peintre de grande renommée, et son écriture est mue, semble-t-il, par le désir de le ressusciter. Sa mère, moins présente dans ses pensées, est aussi une figure marquante. Pianiste étoile, elle sombre dans la folie . . .
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