On est souvent agacé, lorsque son patelin est dénigré, par le fait que le mépris provienne d’un « étranger » de la métropole, d’un touriste mondain.
Ce n’est pas seulement un esprit de clan atavique qui engendre cette crispation, c’est aussi une question de crédibilité, voire de légitimité. On reconnaîtra mieux, en revanche, celui qui parle en toute connaissance de cause, comme c’est le cas dans le premier roman de Kevin Lambert, un jeune auteur qui est né et a grandi à Chicoutimi. Ce récit incantatoire ne se limite pas à malmener . . .
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