Le deuxième roman de Jacques Allard se présente comme la suite du premier, Rose de La Tuque, paru en 2011, et prend la forme du journal intime que l’héroïne Sarah Polanski a tenu en 1940 et 1942, à l’âge de 24 et 26 ans.
Le récit inclut une correspondance de six lettres écrites entre 1939 et 1945, dont Rose-Marie Blackburn est cinq fois la destinataire et une fois l’expéditrice. Cette dernière est la sœur de l’aviateur Hugues Blackburn, le grand amour de Sarah, et c’est à elle que la jeune diariste envoie régulièrement ses cahiers pour en préserver le caractère privé. Sarah Polanski, dite Zweig parce qu’elle est la nièce adoptive du grand écrivain allemand Stefan Zweig, est une étudiante juive autrichienne entrée illégalement au Canada, sans visa ni passeport, en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale. Elle s’est réfugiée . . .
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