Saluons d’abord la qualité de la traduction qui, fort heureusement, ne nous distrait pas du propos du dernier roman de James Salter, mort en 2015 à l’âge de 90 ans. Si la longévité de Salter mérite d’être soulignée, c’est que son roman a presque autant d’ambition et embrasse toute la seconde moitié du vingtième siècle. Et rien d’autre, la vie, pense-t-on aussitôt après avoir refermé le livre, non sans avoir cédé à l’impulsion qui nous ramène à son début avec le sentiment que l’on pourrait s’y replonger avec un bonheur sans doute décuplé. Ce que l’on s’empressera de faire à la première occasion.
La vie, et rien d’autre. Voilà pour le résumé. James Salter a l’art de mener et de boucler ses histoires tout en laissant la fin ouverte. À chacun de combler les vides, si vides il y a. Salter prend plaisir à multiplier les . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion