« Plus de douze années se sont écoulées depuis que ma mère a décidé de mettre fin à ses jours. Elle avait 92 ans. » Ainsi débute le récit de Noëlle Châtelet, la suite à La dernière leçon parue en 2004 chez le même éditeur dans laquelle elle relate comment sa mère l’amènera à comprendre, puis à accepter sa décision. Décision d’une femme qui aime on ne peut plus la vie et qui, confrontée à la multiplication des pertes physiques qu’elle note dans un carnet, n’accepte pas la perspective de finir ses jours dans un mouroir, d’être à la charge de ses enfants, de la société, de n’être plus que cela : une charge, un poids. Sa vie durant elle aura lutté pour le libre choix des femmes d’avoir ou non des enfants, de les mettre ou non au monde. Le dernier âge venant, elle poursuivra sa lutte et revendiquera le . . .
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