L’injustice, la cruauté, la bêtise, l’acharnement : voilà les mots qui viennent à l’esprit à la lecture de ce remarquable roman, qui peut être vu comme un acte réparateur. Bien sûr, il est trop tard pour que la victime de tout cela puisse en trouver quelque apaisement. Jean-Luc Seigle, qui s’est inspiré d’un fait réel, a imaginé une reconstitution de cahiers – disparus – écrits par la protagoniste de cette histoire, qui voulait présenter sa version des faits à l’homme qu’elle aimait et qu’elle voulait épouser.
Pauline Dubuisson n’a que quatorze ans au début de l’Occupation, en 1940. Sa famille, qui habite Dunkerque, a alors déjà payé un lourd tribut à la guerre, deux des trois fils ayant été tués au combat. La mère, abattue par ce drame, passe le plus clair de ses journées dans sa chambre. Et voilà que le père imagine une solution pour lui redonner goût à la vie. Une solution . . .
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