« Un seul être nous manque… », disait le poète. En perdant Patrick, Élise vérifie l’affirmation : tout est dépeuplé. Ses réactions sont cependant exemplaires. Élise panse ses plaies en intensifiant son dévouement infirmier, puis, pour échapper à ses souvenirs, elle demande à Paris le dépaysement. Pendant un temps, les résultats sont décevants. Un séduisant jeune homme s’avère plus distrait que fiable, Rose, la jeune mère rencontrée à Paris, devient un boulet lourd à traîner, la maladie et la mort envahissent de nouveau le décor… Quand la vie se décidera enfin à laisser respirer Élise, celle-ci aura amplement mérité son bonheur. L’auteure réussit assez bien le passage de la nouvelle au roman. Prudemment, elle morcelle son récit, peut-être consciente que le roman requiert un autre souffle. Cela donne de belles lettres qui équivalent à des pauses.
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