Mai. « T’es fou, Longchamps ! Tu veux témoigner de ton désamour de Réjean Ducharme ? Je sais que tu as un goût très sûr pour le suicide, mais là… On attaque les moulins à vent, pas les monuments ! » gourmande un ami. Victor-Lévy, qui n’en est pas à un excès près, me gronde : « Tu fais dur, Renaud… Tu n’es pas facile étant donné que tu t’es chicané avec presque tout ceux qui défendent ton œuvre. Tu fais tout pour saboter ta gloire. On dirait que tu as décidé de n’être jamais heureux, même quand t’arrivent de belles choses ». C’est vrai. Pis après ? Seule la littérature compte. Quant à mes restes tonitruants, j’en ai rien à cirer. Si j’ai écrasé quelques orteils sur mon passage, ils n’ont qu’à aller s’écraser au soleil tandis que je resterai seul à cultiver mes ombres.
Eh bien oui, Ducharme ne fait plus partie de mes parties litt . . .
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