Ce magnifique titre coiffe un très beau roman de Yasmina Khadra qui nous fait traverser l’Algérie coloniale du début du XXe siècle avant de nous laisser deviner les déceptions de l’indépendance en 1962.
D’une épreuve à l’autre, nous suivons Turambo, un jeune Araberbère (le néologisme est de Yasmina Khadra, semble-t-il) qui s’efforce tant bien que mal de tracer son chemin dans la vie. Il s’essaie à divers petits larcins, à quelques boulots de fortune avant d’être repéré par des organisateurs de matchs de boxe. Turambo le boxeur tient son surnom de la déformation étrange du nom de son village natal englouti dans un glissement de terrain. Sa vie a commencé par l’effacement physique du lieu d’origine qui a aussi, pense-t-il pendant longtemps, tué son père. La suite est racontée à partir de son amour ressenti successivement pour trois femmes, Nora, Aïda et Irène. De . . .
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