Très honorable président du groupe Le Monde et par ailleurs romancier fort apprécié, Éric Fottorino s'autorise plus que jamais la transparence. Avec L'homme qui m'aimait tout bas, il plonge sans filet dans l'autobiographie, tendre hommage posthume à son père adoptif. Pour notre grand bonheur.
Déjà dans Korsakov, l'auteur exposait sans équivoque son attachement à sa famille adoptive ' la tribu Fottorino ' et dédicaçait le livre à la mémoire d'un autre homme important à ses yeux et à son cœur, son grand-père Marcel.
Dès la première phrase de L'homme qui m'aimait tout bas, Fottorino lève toute ambiguïté : « Le 11 mars 2008, mon père s'est tué d'un coup de carabine ». À 70 ans, le chaleureux Pied-Noir ' kinésithérapeute de métier ' a choisi son destin, comme tant d'autres que nous avons aimés, laissant . . .
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