Depuis sa mort en 1860 et la lente reconnaissance qui l'a suivie, on a toujours présenté Arthur Schopenhauer comme le grand pessimiste de la philosophie. Du coup, avant même d'avoir goûté une seule ligne de son œuvre, on la considère déjà avec un brin de méfiance. À tort, croit Didier Raymond, pour qui la philosophie de Schopenhauer serait plutôt l'expression d'une rare lucidité. Raymond, spécialiste du philosophe allemand – il a lu Le monde comme volonté et comme représentation à l'âge de quinze ans –, nous invite à prendre conscience de . . .
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