À cinquante ans, Ambroise Zéphyr mène une vie heureuse entre un travail de publicitaire où il démontre tout son talent et, surtout, une femme dont il est toujours très amoureux, Zappora Ashkenazi, surnommée Zip. Mais voilà que tout s’assombrit d’un seul coup lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’une maladie rare, mortelle et foudroyante. Que fera-t-il de ce seul mois qui lui reste à vivre ? S’effondrer ou tenter de trouver dans quelque coin du monde un traitement de la dernière chance ? Ambroise choisit plutôt de vivre pleinement le temps qui lui reste, à sa façon. Le voilà alors parti en compagnie de Zip sur les traces d’un alphabet tout personnel : « A » pour Amsterdam, « B » pour Berlin, « C » pour Chartres et sa cathédrale, « D » pour Deauville et les beaux souvenirs de son voyage de noces, « E » pour l’île d’Elbe, « F » pour Florence Au bout du voyage, à la fin de l’alphabet, qu’y aura-t-il pour « Z » ? L’île de Zanzibar ?
Avec son tout premier roman, C. S. Richardson propose en quelque 150 pages une très charmante histoire, touchante et résolument moderne. Son rythme rapide, presque saccadé, qui, dans un autre domaine s’apparenterait à un scénario de vidéoclip, n’empêche pas l’émotion et, malgré sa fin inéluctable, La fin de l’alphabet n’a rien de triste ou de morbide. Une jolie fable sur le pouvoir des voyages et des arts dans nos vies. Un hymne à la vie et surtout à l’amour qui lui donne tout son sens.
Richardson, qui est directeur du département graphique de la maison d’édition Random House de Toronto, a obtenu des critiques enthousiastes dans la presse canadienne-anglaise. Avec raison. Ne reste plus qu’à attendre son second roman.