Un écrivain et philosophe bruxellois prend la parole et nous livre le fruit de ses réflexions sur les grandes questions de l’existence. En cinquante pages, douze points sont abordés, qui se présentent comme des convictions intimes. Ça résonne comme ceci : voilà, après m’être interrogé sur la vie, je viens vous confier que Alors on lit : « Que le dernier mot n’est pas celui de l’innocence. » Intriguant non ?
Il en va de même pour douze puissantes réflexions. Toutes, ou à peu près, commencent de façon un peu aride et s’éclaircissent à mesure que les jalons se posent pour guider l’intelligence. Après tout, si lui, penseur, a pris le temps de penser, nous, lecteurs, devons prendre le temps de lire, de comprendre, de former et fermer les boucles avec lui.
J’ai personnellement recommencé chaque page deux ou trois fois, retirant ainsi énormément de belles choses de ma lecture. J’en suis sortie souriante, bien que le mot « mort » ait été omniprésent. La mort, notre grande préoccupation, est regardée en plein visage dans cet ouvrage. Elle est la vérité, la réalité, la génératrice de nos plus grandes peurs. C’est justement pour cela qu’elle est également moteur de l’urgence de vivre et de profiter de chaque minute qui nous est accordée, on ne sait ni par qui ni pourquoi. On a le devoir d’être heureux, la responsabilité de créer le bonheur, pour soi, et pour les autres aussi. Je vous conseille ce beau moment de réflexion.