L'embêtant pour parler de l'œuvre de Louky Bersianik en 2011, c'est qu'il faut se dégager de ce qu'en ont dit les seules féministes et pallier ce que n'en ont pas dit les coryphées de l'institution littéraire et les professeurs de philosophie, depuis plus de trois décennies. Dits et non-dits qui sous-estiment et occultent une contribution essentielle à la pensée philosophique contemporaine et menacent d'oubli une œuvre littéraire exceptionnelle, d'une entière originalité par son propos et son style.
Selon Victor Hugo, cité par son plus récent biographe, Jean-Marc Hovasse : « Jamais le génie ne réussira près des Académies ; un torrent les épouvante ; elles couronnent un seau d'eau ». Il n'en demeure pas moins stupéfiant et inadmissible que les institutions savantes et populaires, vouées à la consécration et à la diffusion de la culture québécoise, aient ignoré, ignorent l'œuvre de Louky . . .
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