Avec La vie en jeu, Une biographie de Vladimir Maïakovski1, le Suédois Bengt Jangfeldt n'ajoute pas un autre pavé aux pesants hommages dont fait l'objet Maïakovski depuis sa « canonisation » par le régime soviétique, en 1930. Au contraire, cette remarquable biographie déboulonne allègrement la statue du camarade-poète et nous restitue, en lieu et place, le portrait d'un homme dévoré par ses contradictions.
On ne peut évoquer la figure de Vladimir Vladimirovitch Maïakovski sans évoquer du même coup celle de . . .
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