C'est à Paris, à quelques pâtés de maisons du périférique, que j'ai rencontré l'auteur de Néons, de Suzanne et de Képas, trois romans qui sont malheureusement passés inaperçus au Québec.
Pourtant l'écriture de Denis Belloc ne peut laisser personne indifférent. Elle choque. Elle brise le confort bourgeois dans lequel la littérature française se complaît depuis plusieurs années. Ici, pas de guimauve, pas de fleurs bleues. Ici, la littérature se poudre les sinus, et fait la rue.
Avant de parler livres, j'ai voulu parler peinture avec Denis Belloc. Dans ses romans – qui sont à haute teneur autobiographique – il explique que son premier geste de création a été non pas l'écriture mais le dessin, puis la peinture. « C'est comme je l'ai décrit dans mes livres. C'est un don. Ma . . .
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