Mazouz OuldAbderrahmane a été acteur, réalisateur et metteur en scène de plusieurs films et pièces de théâtre, mais il ne nous a laissé qu’un seul roman, un petit bijou publié de manière posthume qui prouve qu’il y avait en lui un véritable écrivain. Le Café Maure est à la fois un roman d’apprentissage, un roman historique et un roman politique.
L’apprentissage est celui d’un jeune adolescent, Fekkir (nom qui signifie pauvre en arabe), orphelin recueilli par la philanthrope Lalla Hlima (qui porte le prénom symbolique de la nourrice du prophète Mohammed). Fekkir apprend à travailler, découvre l’amour et s’imprègne des fondements de la politique dans le Café Maure où il est chargé de diverses corvées avant de remplacer le cafetier lui-même.
L’histoire est celle de l’Algérie colonisée. On devine que le récit se situe peu avant les mouvements indépendantistes mais le chergui . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion