Mayonnaise, centré sur la figure de Richard Brautigan, est le deuxième roman d’une trilogie intitulée 1984 ayant commencé avec Hongrie-Hollywood Express (à propos de Johnny Weissmuller, interprète de Tarzan). Ce roman est une perle, un grand plaisir de lecture à l’érudition jamais appuyée, où la justesse des métaphores, des analogies s’accompagne d’un sens inné de la chute et d’une grande inventivité dans l’expérimentation littéraire (listes, fragments, chapitres construits autour de citations, imbrication des parties) tout en conservant une limpidité dans la forme. En insistant sur la petite histoire, en misant sur la force du superflu, de l’anecdotique, en puisant dans la culture cinématographique, en multipliant les reprises, les retours, en prolongeant la valeur de coïncidences ou d’objets, Éric Plamondon tourne autour de la carrière de Brautigan, le dernier des écrivains beatniks, procède à une analyse littéraire d . . .
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