Auteur prolifique maintes fois primé, Philippe Besson lève cette fois le voile, avec Le dernier enfant, sur le syndrome du nid vide. Bien construit, sans véritable temps mort, le roman se lit aisément, non sans un certain plaisir. Mais une fois la lecture terminée, le lecteur ressent à son tour un certain vide.
Anne-Marie et Patrick, couple sans histoires, habitent un pavillon de banlieue et travaillent tous deux dans un magasin à grande surface. Ils ont eu trois enfants, le troisième arrivé sur le tard pour les raisons que l’on devine. Théo n’en est pas moins aimé et chéri par sa mère, qui se sent à nouveau pleinement vivre, renouant avec le sentiment de plénitude et d’épanouissement que son emploi de caissière ne peut lui apporter. Lorsque survient l’inévitable départ du petit dernier, son monde vacille. Le roman débute au moment où Anne-Marie prépare une dernière fois le petit d . . .
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