L’injure « Vilaine femme » ou « Nasty woman », que Donald Trump avait adressée à Hillary Clinton lors de la campagne présidentielle américaine de 2016, est ici revendiquée comme un qualificatif positif.
Un collectif d’autrices refuse aussi l’épithète de « bonnes filles », car elles veulent tout simplement être ce qu’elles sont. Et en témoigner.
Dans la foulée des dénonciations d’abus sexuels en ligne, dont le #BalanceTonPorc en France, le#MeToo ou encore le #MoiAussi relancé de plus belle au Québec à l’été 2020, plusieurs autres mouvements de protestation sont nés sur la planète, dont, justement, l’ironique #Nastywoman ou « Vilaine femme ». Participantes à ce qu’il est convenu d’appeler la quatrième vague du féminisme, quinze femmes écossaises « blanches, noires, migrantes, sorcières, queer, artistes, musiciennes » luttent pour faire accepter leur identité, leur poids, leur handicap physique ou leur héritage familial. Tour à tour, elles racontent leur histoire, une manière bien à elles de dire qu’il est . . .
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