Avant l’entrée d’Orwell à la Pléiade en 2020, la principale traduction disponible de cette célèbre satire de la révolution russe était signée Jean Queval, un des cofondateurs de l’OuLiPo.
Le travail de Queval était fidèle à l’esprit du texte original, mais s’éloignait de son style, que l’écrivain britannique avait voulu simple à l’extrême. Au lieu de l’enjoliver comme l’avait fait Queval, Philippe Mortimer a décidé de lui restituer sa sobriété.
L’histoire est archiconnue. À la Ferme du manoir de M. Jones, quelque part en Angleterre, le vieux verrat Major s’adresse aux autres animaux après avoir rêvé à la disparition de l’être humain. Il leur explique que tous leurs maux naissent de la tyrannie de l’homme et les pousse à l’insurrection. Quelques mois plus tard, trois cochons développent un système de pensée appelé « animalisme » et propagent des idées révolutionnaires lors d’assemblées clandestines. Ils doivent . . .
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