L’auteur enseigne la sociologie à l’Université de Paris. Il s’intéresse en particulier à la sociologie cognitive, c’est-à-dire aux croyances collectives et à leurs effets sur notre monde. Dans son dernier ouvrage, il se penche sur notre fascination pour les écrans et pour la place que ceux-ci prennent dans ce qu’il appelle « le temps cognitif » de nos cerveaux.
L’apocalypse dont il est ici question ne renvoie pas à un quelconque cataclysme, mais plutôt à l’origine grecque du terme, qui signifie « action de découvrir ». L’auteur veut en effet nous mettre face à notre image en nous révélant ce que dit de nous notre addiction à ces plateformes numériques – téléphone intelligent, tablette, montre branchée, ordinateur, etc. Derrière elle se cachent, nous dit-il, nos ataviques propensions à la peur, au conflit ou à la sexualité. Posées, par lui, comme des pulsions invariantes depuis l’apparition de l’Homo sapiens, leur surexploitation par nos nouveaux outils technologiques risque de plonger . . .
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