Avec son dernier opus, l’auteur ne déroge pas des thèmes de prédilection auxquels il nous a habitués depuis Extension du domaine de la lutte (1994) : la misère existentielle, la cruauté des chairs vieillissantes et mortelles, le sexe supérieur à l’esprit, le cynisme face à la condition humaine et au devenir des civilisations.
Cependant, j’ai eu l’impression cette fois-ci d’un Houellebecq quelque peu adouci. Non pas que ces thèmes soient absents d’Anéantir, ils me semblaient seulement être moins soulignés au crayon . . .
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