Maurice Jean détient une maîtrise en chimie analytique et travaille comme spécialiste en enquêtes techniques dans le domaine de l’aéronautique. Mes amis Facebook est son second ouvrage de la série des enquêtes d’Henri Patenaude, après Portefeuilles en série.
Anaïs Florence Hervieux, une jeune Montréalaise de 34 ans, est traductrice à la pige. Ce travail lui permet de gagner suffisamment d’argent pour vivre, mais ne lui laisse pas de temps pour développer son talent d’artiste-peintre. Un jour, elle reçoit une invitation à assister à la lecture du testament d’un grand-oncle, Hector Langevin, qu’elle n’a pas vu depuis plusieurs années. Ce vieil homme l’a accueillie dans son manoir après la mort de ses deux parents dans un soi-disant accident d’automobile. Après avoir vécu avec lui un certain temps, elle s’est enfuie et n’a pas pris de nouvelles de lui depuis.
Elle envisage d’abord de ne pas se présenter chez la notaire pour connaître les dernières volontés de son grand-oncle, puis elle se ravise. Elle a la surprise, au moment de la lecture du testament, d’apprendre que le vieil homme a légué toute sa fortune à divers organismes de bienfaisance, ne lui laissant, à elle, qu’une liste d’amis Facebook. Elle en est déçue, mais finit par découvrir que cette liste lui offre en fait des énigmes à résoudre, ainsi qu’une véritable chasse au trésor qui lui fera découvrir ses véritables origines. Afin d’y parvenir, elle pourra compter sur l’aide efficace d’Henri Patenaude, un ancien policier et enquêteur maintenant à la retraite.
Pourtant, la lumière sur cette affaire sera loin d’être facile à faire, puisque de puissants organismes seront prêts à tout pour empêcher la jeune femme et son allié de connaître la vérité. Une vérité pour le moins étonnante…
Maurice Jean présente ici une histoire complexe et captivante ainsi que des protagonistes bien campés. On se demande toutefois : pourquoi diable la jeune Anaïs a-t-elle quitté aussi brusquement son grand-oncle qui, comme elle le reconnaît, l’aimait beaucoup et la traitait bien ? La réponse à cette question ne se trouve pas vraiment dans le roman, ce qui en affaiblit quelque peu l’assise. Par ailleurs, une révision supplémentaire aurait été souhaitable pour éliminer les fautes d’orthographe, qui agacent.