Une laide couverture. Un de ces titres1 qui cède à la mode d’associer un objet – ou une partie du corps – à un personnage réel ou fictif. Vu en librairie : Le nombril d’Aphrodite. Pourquoi pas La perruque de Robespierre ou Les pantoufles de Marie-Antoinette ? Effet saugrenu sans doute délibéré mais l’abord du livre est peu attrayant. Heureusement il est bien imprimé, malgré des notes en bas de page microscopiques, et les reproductions de tableaux sont réussies.
L’idée de départ est fort ingénieuse et sa mise en œuvre convaincante, parfois brillante. Elle consiste à partir d’un portrait de philosophe ou d’écrivain pour en reconstituer la pensée. Il s’agit d’abord de choisir le portrait – certains étant purement fantaisistes quand ils sont censés représenter . . .
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