Il est plus facile d’admettre la mort quand on observe les étoiles.
Andrée A. Michaud, Rivière Tremblante
Dans mon village natal, je vivais heureux entre deux temps diluviens mais bien à l’étroit dans un espace euclidien. Pour ma vie aléatoire, cela suffisait : j’étais alors riche de rêveries et ravi par les traces objectives des anciennes vies relevées au hasard de la réalité.
Déjà, j’imaginais la vie qui, au Cambrien, s’était diversifiée en des dizaines de phylums, phylums qui ne sont pas tous parvenus jusqu’à aujourd’hui, loin de là ; divers cataclysmes cosmiques ou terrestres ayant, à de nombreuses et funestes reprises, ravagé les âges géologiques. Je lisais avec passion les mensuels La Recherche et Scientific American tandis que je m’escrimais . . .
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