« Pendant un siècle, par un miracle d’entêtement, notre littérature réussit ce singulier exploit de se répéter inlassablement sans en mourir d’ennui. »
Albert Le Grand, « Lettres québécoises : une parole enfin libérée », Maintenant, 1967
Longue introduction en forme de mise au poing
Je suis un observateur. Je regarde le monde brûler. En moi. Avant tout courtier en valeurs éternelles, je vends parfois des immeubles en flammes. Enfin, je me vois sans foi ni emploi depuis plus de vingt-cinq ans. Pourquoi ? Parce que personne ne veut de moi, je veux dire par là de mon ego jamais à zéro. Notez que cela fait mon affaire car je n’en ai rien à cirer des grabataires intellectuels et des deux de pique idéologiques qui animent de leur pesante médiocrité la doxa du moment. Pourquoi, encore ? Parce que, pendant plus de cinquante ans, j’ai trop vu de ces . . .
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