Je n’avais pas cinq ans. Assis sur le lit de mes parents, je regardais la télévision diffuser en boucle les images des Jeux olympiques de Calgary. Le présentateur s’enthousiasmait de cette compétition d’envergure mondiale qui avait lieu dans notre pays. Cela aurait pu me surprendre car il ne parlait que du Canada et je pensais, en ce temps-là, que mon pays s’appelait Montréal mais qu’importe, il avait la fierté contagieuse. On s’accommode de bien des bizarreries quand on n’a pas cinq ans.
Je ne sais plus de . . .
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