J’ai rêvé presque toute la nuit que j’étais, avec d’autres personnes, emprisonnée dans un camp nazi. Il nous fallait veiller à ne pas tomber entre les mains d’un soldat de mauvaise humeur : le moindre écart de conduite, et nous risquions l’exécution sommaire. Vers la fin du rêve, je marchais sur la grève d’un des plus beaux villages du Québec, Notre-Dame-du-Portage – que j’ai découvert il y a quelques années à la faveur d’une résidence d’écriture. Je tirais de ma poche une cigarette dont le filtre était un bout de papier enroulé et contenant le message secret d’un codétenu. Nous vivions dans la terreur.
Tout cela à cause de François Cheng ! Hier, j’ai visionné l’entretien qu’il donnait voilà quelques semaines à La grande librairie, à TV5. Vers la fin, il a fait allusion aux nazis. C’était après avoir longuement parlé de la notion de beauté, laquelle . . .
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