Il y a plusieurs livres que je n’ai pas lus et que j’emporterais en voyage, comme Le colosse de Maroussi de Henry Miller, acheté en 1986, que je comptais apporter en Grèce ; mais je ne m’y suis pas encore rendu. Ce jumelage est toutefois à l’origine d’une méthode d’écriture : intégrer le voyage à la fiction que j’écris, et un livre au voyage de ma fiction. C’est peut-être en souvenir de ce projet grec en suspens que j’ai emporté Sexus de Miller au Costa Rica quand je me suis mis à écrire Nosara. À New York pour New York trip, c’était Les Pâques à New York de Cendrars. Et à Marie-Galante, un roman d’Annie Ernaux que j’ai récrit entre les lignes mêmes du volume : Une si simple passion est un v . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion