« – Une vie nouvelle s’étend devant vous.
– Oh non. Pas une autre. »
Douglas Adams
Je suis intransigeante.
Il y a des livres que je refuse tout bonnement d’ouvrir.
Les livres religieux, par exemple. Il fut un temps où j’étais sensible à l’idée qu’il faut lire la Bible, le Coran ou la Torah pour comprendre et tolérer le « phénomène de la croyance », mais plus j’ai lu, moins j’ai admis que des êtres dotés de raison puissent s’abreuver de principes et de vérités soi-disant révélés. Il se trouve des athées pour juger que les qualités poétiques de ces ouvrages justifient en soi leur lecture, mais le fait est que le charme littéraire de ces livres n’innocente pas leur dessein mal dissimulé : subjuguer, exalter, effrayer.
Jamais vous ne me verrez ouvrir un livre de psychologie populaire. Que ces ouvrages se vendent ne . . .
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