Voilà, je vous le dis d'entrée de jeu : je n'ai jamais lu Nelligan !
Mais non, je plaisante. J'imagine le scandale d'ici, Pouliot n'a jamais lu Nelligan, Pouliot n'a jamais lu Nelligan. Les nerfs ! Déjà au secondaire, j'avais flirté avec les poèmes de ce grand ado mélancolique, en plein complexe d'Œdipe. Je ne me rappelle plus quel prof zélé nous avait fait lire le « Vaisseau d'or », mais disons qu'il n'avait pas réveillé de grandes passions dans la classe. Faut dire qu'à cette époque, on tripait plus sur Def Leppard, Black Sabbath et autres apôtres de Satan. En comparaison, « ce vaisseau taillé dans l'or massif » nous semblait assez drabe, merci.
Je me demande même si ce n'est pas à partir de ce moment-là que j'ai commencé à loafer mes cours de français, mais ça c'est une autre histoire.
Plus sérieusement, je n'ai jamais lu Miron. Le Miron . . .
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