Tous les ans, paraît un livre que je m'obstine à ne jamais lire : le dernier Goncourt. Je lis volontiers l'avant-dernier Goncourt, ou celui d'avant, ou un Goncourt d'il y a dix ou vingt ans. Mais jamais le tout dernier.
C'est vrai : après vérification, je constate que je n'ai jamais lu le dernier roman couronné par l'Académie Goncourt pendant qu'il était encore le dernier. Je n'en tire aucune gloire, puisque des milliards d'individus sur cette planète ont fait comme moi. Mais n'allez pas imaginer que j'ai pris en grippe ce prix littéraire, puisque c'est beaucoup plus le hasard qu'autre chose qui est responsable de cette non-lecture.
Pour commencer, il y a tous les prix Goncourt publiés avant ma naissance ou avant que j'aie appris à lire et qu'on ne peut pas m'accuser d'avoir négligés volontairement. J'en cite trois, que je n'aurais pu . . .
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