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De l’interdit au trompe-l’œil (le Necronomicon)

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De tous les livres que je n'ai jamais lus ceux qui me fascinent le plus sont les inaccessibles. Longtemps dans ma jeunesse il n'y a pas eu pour moi d'objets aussi prestigieux que le « livre maudit » tel que la littérature fantastique l'évoquait, livre terrible et mystérieux qui semblait contenir un savoir maléfique et des formules propres à dévoiler le secret de l'univers.

Sur ce plan, Lovecraft ressortait du lot par sa création originale d'une bibliothèque mi-imaginaire, mi-réelle. Ses personnages ont la passion des livres interdits et ils cherchent sans cesse d'un récit à l'autre à consulter les mêmes références en quête d'omniscience ou de connaissances occultes. Ce qui m'intéressait n'était pas tant les ouvrages sur la démonologie ou la magie (que ses personnages passaient des nuits blanches à parcourir) que les livres imaginaires de son invention dont le fabuleux Nécronomocon (Code des . . .

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