Il est une œuvre qu'à dix-sept ans je voulais lire parce qu'un professeur plein de bagout, et avec lui toute une tradition de culture gréco-latine, me l'affirmait magistrale, une sorte d'épopée dont j'ai depuis mille et une fois remis la lecture et que presque quarante ans plus tard je n'ai toujours pas lue, mais à l'occasion à peine feuilletée. Cette œuvre intimidante, je la cite pourtant à deux reprises dans Mendiant de l'infini, un récit de voyage au Tibet paru en 2001. C'est dire que malgré tout je la connais au moins un peu. En fait, j'en sais ce qu'on en dit. Je parle ici de l'Odyssée d'Homère, dont T. E. Lawrence, qui ne devait pas connaître ces récits babyloniens où le merveilleux se mêle au vrai, comme l'Épopée de Gilgamesh, prétendait qu'elle était . . .
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