Fatal ! quand je repense au sort de ce livre chaque fois qu'il a été en ma possession, c'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Je l'avais acheté il y a longtemps c'est à dire quand on a commencé à en parler et, souvent, de façon péremptoire : « Vous vous devez de lire cela ! » On n'osait pas ajouter qu'en cas de rébellion on me couperait les oreilles, mais on n'en pensait pas moins. « Comment ? Vous n'avez pas encore commencé ? Mais l'été s'achève ! » Je l'avais – l'instinct ! – prudemment entrouvert et le peu que j'en avais lu ne m'avais pas semblé propice à la lecture de plage ni même de balançoire. C'est un chef-d'œuvre, c'est entendu, mais ce n'est pas ma sorte.
Ce ne fut pas sans remords, toutefois, que je rejetai le livre de James Joyce – je parle toujours d'Ulysse – et patatras ! C'est ce . . .
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