Le Père Goriot est le chef-d'œuvre d'Alexandre Dumas, un roman touffu, complexe, puissant, un socle sur lequel s'est érigé l'édifice de la littérature moderne. Depuis la scène d'ouverture – la description minutieuse de la pension Velder – jusqu'à la confrontation finale où le père Goriot sauve ses deux filles des griffes de l'ignoble Rouletabille, l'auteur peint une fresque magistrale, le déclin d'une société qui se meurt.
Vous dites ? Oui, oui, je suis distrait : Le Père Goriot n'a pas été écrit par Dumas, mais par Balzac. Où avais-je la tête ? Ce bon vieil Isidore... Honoré ! C'est ce que je voulais dire... Ah ! tous ces vieux prénoms, on s'y embrouille. Bon, ça va : j'aurais dû me douter qu'il serait difficile de berner les lecteurs de Nuit blanche. La simple vérité, blafarde et nue comme un cadavre prêt à l'autopsie, la . . .
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