Quand il pénètre dans l'appartement d'un suspect, l'inspecteur Van der Valk porte un intérêt particulier aux tableaux sur les murs et aux livres sur les rayons.
La technique d'enquête du personnage créé par Nicolas Freeling, aruspice moderne qui prétend peser l'âme d'un homme en fouillant dans sa bibliothèque, m'a séduite dans Coup double. Cette méthode vaut bien un interrogatoire serré, non ? Les livres écornés, ceux lus et relus, lui apportent d'ailleurs des indices supplémentaires. Moins connu, ce policier hollandais est pourtant de la trempe d'un Martin Beck et d'un Maigret. À Amsterdam, il évolue dans des intrigues décrites avec raffinement. Au milieu des années quatre-vingts, je sillonnais tous azimuts le vaste champ de la littérature policière. Ce fut là une excellente école du regard.
À cette époque, je m'allongeais aussi trois fois par semaine sur . . .
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