Je n'ai pas lu La métamorphose de Kafka. Cela ressemble à une accusation et à un aveu terrible, une sorte d'incursion dans le monde des incultes, de ces autodidactes qui n'ont pas su mettre leur temps à profit et qui vont jusqu'à se faire une parure de leur imposture. Kafka, l'un de ces écrivains cultes qui auront marqué le XXe siècle tant par leur persona, leur œuvre que par leur figure devenue emblématique, une silhouette qui nous parle dans l'ombre avant même que ses traits ne nous soient révélés sous l'intensité aveuglante de lumières que les bourreaux n'éteignent jamais.Sans doute y a-t-il là l'une des raisons majeures et peut-être la plus importante à ce désistement, ce refus d'endosser une douleur historique, personnifiée par cette figure sombre, énigmatique et douloureuse qu'on identifie comme l'ange annonciateur de toutes ces horreurs. Le visage de Kafka . . .
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