En parlant de Marcel Proust, René Boylesve a un jour confié : « Il a fait l’œuvre que je rêvais d’écrire. Je n’ai plus qu’à détruire la mienne ». S’il est vrai que René Boylesve ne s’était pas défait aussi complètement qu’il l’aurait souhaité d’une façon classique de raconter, il n’est pas moins vrai que son œuvre annonce la manière de celui qui est considéré comme le plus grand romancier du XXe siècle. Charles Du Bos allait même jusqu’à affirmer « qu’avec le recul cette œuvre apparaîtra[it] la plus importante et la plus solide qu’ait fait le roman français entre Flaubert et Proust1 ». Cela n’est pas rien.
Né en Touraine en 1867, René Boylesve est mort à Paris en 1926. Fils de notaire, il a étudié le droit et les sciences politiques avant de se consacrer à la littérature. Il devient membre de l’Académie française en 1918. Nous lui devons une douzaine de romans et plusieurs recueils de contes. En outre, des extraits posthumes de son journal intime nous permettent d’avoir accès à sa conception de l’esthétique et du travail du romancier.
Originaire du même coin de pays que Rabelais et Descartes (qui résumeraient pour lui les deux pôles du génie français : le burlesque et l’analyse), René Boylesve est fasciné, bien avant que Freud soit traduit en français, par les extrêmes et les contradictions sur lesquels repose ce qu’il est convenu d’appeler la nature humaine. Dans son œuvre, il met admirablement en évidence ces extrêmes et ces contradictions jusque dans la forme, puisqu’il exploite parallèlement deux veines à première vue assez éloignées l’une de l’autre : la vie étriquée des bonnes gens de province, la vie compliquée des amants illégitimes. Cette dernière lui a valu de son vivant une sulfureuse popularité et le qualificatif de romancier licencieux, en particulier avec la publication de La leçon d’amour dans un parc (1902), caricature des romans libertins du XVIIIe siècle qui n’apparaîtra pas très originale au lecteur d’aujourd’hui. En revanche le cycle plus personnel dont fait partie L’enfant à la balustrade (1903), où la psychologie est extrêmement nuancée et émouvante, mérite amplement d’être redécouvert. Ces deux veines sont déjà bien définies dans son premier roman, Le médecin des dames de Néans (1896).
Un singulier médecin
René Boylesve avait tout près de la trentaine quand il a publié ce roman. Y sont racontés sur un ton léger, comme en badinant, des événements aux conséquences les plus graves, car les meilleures intentions blessent toujours quelque innocent. Le docteur Grandier, un médecin terre-à-terre aux méthodes peu scrupuleuses, entreprend de guérir une jeune femme de sa léthargie, Madame Durosay, et de déniaiser Septime, un adolescent confié aux bons soins d’un abbé dévot, en favorisant une idylle entre les deux jeunes gens. Prescrivant à Madame Durosay un climat plus animé, il décide toute la compagnie à partir en voyage. La jeune femme retrouvera en effet goût à la vie, mais l’abbé mourra littéralement du choc qu’aura été pour lui la découverte de cette aventure, ce qui précipitera un retour à Néans qui sera fatal au jeune Septime. « Pas un être n’avait été jamais pour lui celui qu’on cherche, celui qu’il faut. Cette femme le trahissait ; l’abbé lui avait été une sorte de tuteur, mais trop sec, ou tout à coup onctueux, mais mal à propos, à la façon qu’est pour un jeune cep délicat ces échalas de pins à écorce rude et ça et là gluants et collants de filaments résineux. M. Grandier l’effrayait par sa philosophie. Ces constatations passaient à l’état très vague en son cerveau surexcité ; l’heure nocturne amplifiait son malheur. Il dépassa les limites de la raison. Il se crut un être voué de tout temps à la réprobation. Son vice était d’être trop épris, trop ému. Il ne trouvait pas où loger cette surabondance. Il n’y avait pas de place pour lui dans la vie.2 » Si le médecin des dames de Néans a sauvé le corps de Madame Durosay en l’éveillant au désir, il n’avait pas prévu que la blessure d’amour de l’adolescent lui serait fatale et que son précepteur en perdrait la raison et la vie.
Sont ainsi réunis dans ce premier récit les principaux thèmes qui seront développés parfois séparément dans l’œuvre ultérieure : la sensualité et la sensibilité, qui prend ici la forme d’une exaltation religieuse. Dans un milieu étouffant qui empêche l’individu de s’épanouir, l’éveil des sens est à ce point refoulé qu’il se transmue en mysticisme. Déchiré entre ces extrêmes, le jeune Septime souffre de n’avoir pas été préparé aux compromissions inévitables de la vie en société. L’écrivain s’attardera dans son œuvre à camper des personnages dans ce milieu provincial étriqué.
La bourgeoisie provinciale
Nourris d’anecdotes à caractère autobiographique, les romans de cette veine dessinent le portrait de quelques personnages hauts en couleur, inspirés par des figures qui ont marqué l’enfance tourangelle de l’auteur, et représentant des valeurs surannées de la bourgeoisie fin de siècle de la province française. Ainsi de la redoutée tante Félicie de La becquée (1901) ; avec toute une famille un peu parasite à sa charge, elle se veut bien sûr gardienne des traditions, des valeurs, de la religion. Mais elle a surtout dans les faits le souci de préserver l’intégrité du patrimoine et ses scrupules ne sont jamais assez forts pour aveugler cette maîtresse femme sur le sens de ses intérêts, cela sans jamais qu’elle perde complètement la face. Malgré les douleurs que lui cause un cancer avancé, elle dirige ses métayers avec autorité et consacre toute l’énergie qui lui reste à réparer les gaffes d’un beau-frère mégalomane et d’un neveu irresponsable.
C’est dans L’enfant à la balustrade surtout, immense succès traduit aux États-Unis à l’époque et qui reste un des grands romans français, que l’on peut voir en quoi René Boylesve, autant par la forme que par les thèmes abordés, annonçait À la recherche du temps perdu. L’essentiel tient dans le rappel de petits événements symboliquement chargés, comme un goûter où, par le simple fait de tarder à lui donner sa tartine, on fait comprendre au narrateur qu’il n’est plus le bienvenu. Enregistrés par celui-ci alors qu’il n’était qu’un enfant, ces petits faits, de même que les paysages et les odeurs qui les rappellent, sont racontés de manière à suggérer les caractères sans forcer le trait. Le roman reprend en partie les personnages de La becquée, réunis cette fois autour des remous sociaux provoqués par l’achat d’une maison. L’anecdote montre combien le jeu des influences sociales est au fond bien peu de chose, que toute cette agitation est construite sur du vent, un vent qui peut tourner sans prévenir, bien qu’il affecte directement, et même très cruellement, malgré le ton léger sur lequel est mené le récit, la vie des personnages.
Le père du narrateur, le notaire Nadeau, en pleine ascension sociale, achète d’une vieille dame la maison que convoitait pour son neveu un de ses clients, Monsieur Plancoulaine, chez qui toute la bonne société se réunit. Subtilement mais néanmoins fermement ostracisé par les Plancoulaine, Nadeau perdra peu à peu ses pratiques et ses relations jusqu’à la mort de l’ancienne propriétaire à qui, par souci d’humanité, il avait permis de finir ses jours dans la maison qu’elle avait toujours habitée, la plus belle et la mieux située du village. À partir du moment où le notaire Nadeau prend véritablement possession de sa maison, on apprend que les Plancoulaine se découvrent trompés par le notaire concurrent, on comprend surtout qu’ils aimeraient bien profiter du jardin et de la magnifique vue, et qu’ils s’ennuient décidément beaucoup des talents de chanteuse de Madame Nadeau. Le lecteur finit par hésiter entre hypocrisie et naïveté, mais la charge ironique contre les conventions bourgeoises reste des plus efficaces.
Drôles et légers parce que menés par un narrateur qui se revoit enfant – un enfant devant qui les adultes parlent parfois sans contrainte croyant qu’il n’y entend rien, un enfant à qui ils cachent aussi des choses qu’il reconstruit à sa manière –, ces récits où l’intrigue n’est qu’un prétexte pour dessiner des caractères nous font bien comprendre pourquoi la lecture de Proust dut être un choc pour René Boylesve. Son cadet avait poussé beaucoup plus loin l’esthétique qu’il avait cherché à créer. Ses carnets posthumes nous apprennent en effet qu’il avait refusé de céder aux impératifs de l’action et de l’intrigue : « Il ne saurait me venir à l’idée d’accommoder une série de faits de manière à établir ce qu’on appelle une situation qui fasse palpiter le lecteur dans l’attente d’un événement ou d’un dénouement. Une seule chose m’intéresse, c’est le trait qui marque un homme, celui qui détermine une société, et celui, plus cher à mon œil, qui laisse soupçonner la proportion entre l’homme et son groupe et ce je ne sais quoi que nous concevons de supérieur à l’homme et aux sociétés3 ». Ajoutons à ces considérations esthétiques que dès 1909, dans son roman La jeune fille bien élevée, l’auteur avait exprimé ce qui deviendrait plus tard la signature de Proust : « Des paroles ou des bruits entendus, et qui nous ont pénétrés, peut-être à notre insu, remuent en nous un monde ignoré de nous-mêmes4 ». On reconnaît bien sûr dans cette formule le principe qui fait sortir tout Combray d’une madeleine trempée dans le thé. Nous retrouvons donc, chez René Boylesve comme chez Marcel Proust, le souci d’évoquer un univers disparu à l’aide de la mémoire sensorielle. Au-delà de cette communauté de sensibilité, les deux auteurs excellent dans la façon de suggérer les caractères sans les analyser pour le lecteur, car la réalité ne saurait être réduite à une seule vision des choses. Pour René Boylesve, le bon romancier est surtout un fin psychologue qui ne réduit pas l’épaisseur de ses personnages à des types. Les mobiles des actions humaines n’étant pas simples, le romancier doit chercher à faire saisir cette complexité sans l’aplanir, à plonger le lecteur dans une expérience dont il doit lui-même tirer les conclusions. C’est ainsi que l’auteur prend le parti pris technique d’aborder l’univers qu’il décrit dans La becquée et L’enfant à la balustrade par le point de vue d’un enfant. Cela lui permet de mettre l’accent sur les petits détails qui entourent l’anecdote et de jouer de l’innocence du point de vue qui enregistre, sans les juger encore, les actions étranges des adultes qui l’entourent. Ce choix est une de ses grandes réussites.
Dans la même veine, mais écrit plus tôt et avec un narrateur à la troisième personne, Mademoiselle Cloque (1899) raconte l’histoire d’une vieille fille vertueuse et déterminée qui se saigne pour élever sa nièce orpheline dans le meilleur couvent avec le souci d’en faire avant tout une jeune fille honnête. Vertueuse jusqu’au ridicule, Mademoiselle Cloque est moins la cible de l’ironie du narrateur que la victime d’une société hypocrite où les intérêts finissent toujours par l’emporter sur les valeurs, où la religion n’est le plus souvent qu’un vernis de bonne conscience, sauf pour la pauvre vieille fille qui aura une attaque mortelle en croyant sa nièce compromise. On reconnaîtra ici le sort ironiquement tragique du précepteur de Septime dans Le médecin des dames de Néans. Mademoiselle Cloque et l’abbé seraient les incorruptibles, ceux qui ne transigent pas avec leur conscience. Encore nous apparaissent-ils comme des caricatures démontrant à quel point les autres personnages, ceux qui savent mieux concilier leurs valeurs et leurs intérêts, sont plus vrais que nature.
Cet accommodement sera également le moteur de La jeune fille bien élevée, qui reprend les mêmes thèmes. Le narrateur se glisse cette fois dans la peau de la jeune fille elle-même, dont l’éducation est destinée à en faire une fille obéissante et une épouse modèle qui saura où se trouvent son intérêt et celui de sa famille. Élevée dans le meilleur couvent, où l’atmosphère religieuse nourrit son extrême sensibilité, Madeleine s’étonne d’abord qu’on cherche à freiner son ardente dévotion. « M. l’aumônier me gourmanda pour mon ardeur immodérée, et m’infligea comme pénitence de ne pas m’approcher du confessionnal plus d’une fois par mois. […] Je ne comprenais pas cela. Qu’il fallût s’arrêter, même dans le plus beau chemin, voilà qui dépassait mon entendement.5 » Elle rêve ensuite du prince charmant tout en cultivant avec succès un talent musical certain, talent pourtant incompatible avec la vie de femme rangée qu’on souhaite pour elle. Lorsque contre toute attente, puisque la famille est pauvre et qu’elle a subi quelques revers honteux, un bon parti se présente, un homme sérieux et riche qui désire simplement épouser une jeune fille bien élevée, Madeleine refuse d’abord avec énergie de renoncer à la musique et à la possibilité d’épouser selon son cœur. Elle finira pourtant, gagnée par la persévérance et les cadeaux de son « fiancé », par consentir de bon gré à l’union qu’on lui destine… une union qui, bien sûr, avantage tous les membres de la famille.
Le résumé de l’anecdote ne saurait rendre justice à ces romans dont l’art réside, répétons-le, à suggérer sans juger. Les émotions ressenties par les personnages, qu’ils croient sur le moment indestructibles, sont souvent relayées par d’autres qui effacent les premières sans que les personnages perdent de leur crédibilité, bien au contraire. Le regard n’est certes pas celui d’un juge, mais le constat n’est rien moins qu’indulgent : déchirés entre leurs valeurs et leurs intérêts, les personnages sont (presque) toujours amenés à conclure en faveur de ces derniers.
La maladie du désir
Au léger parfum de scandale, cette autre manière de René Boylesve a sans doute davantage attiré l’attention de ses contemporains. Dans cette veine, il aborde la question du désir, qui ne rime pas nécessairement avec l’amour, pour le plus grand tourment des personnages. La qualité de ces romans n’est peut-être pas aussi égale que celle des textes mentionnés plus haut. Mais quelques titres méritent d’être cités.
Le parfum des îles Borromées (1898) et Souvenirs du jardin détruit (1924) offrent un propos au pathétique semblable. Dans un cadre naturel propice à éveiller les sens, voire à les exciter, ces romans mettent en scène un personnage tout à fait estimable et parfaitement heureux en ménage, qui se laisse entraîner par faiblesse dans une histoire d’adultère, et continue d’aimer, qui son mari qui sa femme, sans pouvoir rompre avec l’amant ou la maîtresse même s’il (elle) se sent honteux et coupable à l’égard d’un amour légitime qui a toutes les qualités de cœur et de corps requises. Au déchirement intérieur des personnages, répond dans l’action un sacrifice, une perte : la destruction inévitable d’un magnifique jardin, la mort violente de la marchande de fleurs des îles Borromées. Si ces sacrifices semblent épargner les principaux protagonistes, c’est pour mieux montrer qu’il ne s’agit pas de trouver un coupable lorsque le désir est en cause. La moralité est d’ailleurs assez explicitement formulée par le narrateur du Jardin détruit, un écrivain qui s’apprête à raconter l’histoire d’un médecin généreux et estimable, amoureux de sa remarquable épouse, qui se laisse néanmoins mener en barque par une ancienne cliente hypocondriaque avec laquelle il entretient une liaison qui ne le rend pas heureux : il ne faut pas chercher de motif raisonnable à l’inconstance du cœur humain, la contradiction en est en quelque sorte le moteur.
En cela les deux veines romanesques se rejoignent, car tous les personnages doivent louvoyer entre leurs principes et leurs intérêts, qui vont rarement dans le même sens. Et ils n’arrivent à lier artificiellement les uns aux autres que par des raisonnements à la limite de la mauvaise foi, autant de ficelles qui sont pour René Boylesve une inépuisable matière à récits. Il est ainsi arrivé à illustrer la complexité des mobiles que dissimule souvent la banalité des actions. Privilégiant la psychologie et la subjectivité des personnages à l’aube du vingtième siècle, il annonce toute une génération de romanciers malgré le milieu suranné dans lequel évoluent ses personnages. Un pied dans la tradition et l’autre dans l’innovation, il est, comme tout grand romancier, préoccupé de saisir une vérité sur l’être humain. « De sorte que, de siècle en siècle, si ce n’est de décade en décade, le visage de l’homme apparaît, toujours à peu près identique, mais dans des cadres différents qui modifient son aspect et le rendent même quelquefois méconnaissable.6 »
1. Introduction de Charles du Bos à René Boylesve, Feuilles tombées, Éditions de la Pléiade, Paris, 1927, p. 18.
2. René Boylesve, Le médecin des dames de Néans, 10/18, Paris, 1988, p. 277.
3. René Boylesve, Feuilles tombées, p. 56.
4. René Boylesve, La jeune fille bien élevée, Calmann-Lévy, Paris, 1987, p. 133.
5. Ibid., p. 76.
6. René Boylesve, Feuilles tombées, p. 73.
Œuvres de René Boylesve :
Les bains de Bade, Bibliothèque artistique et littéraire, 1896 ; Le médecin des dames de Néans, Ollendorff, 1896, Calmann-Lévy, 1909 et UGE, 1988 ; Sainte-Marie-des-Fleurs, Ollendorff, 1897 et Calmann-Lévy, 1908 ; Le parfum des îles Borromées, Ollendorff, 1898, Calmann-Lévy, 1923 et Salvy, 1995 ; Mademoiselle Cloque, Éditions de la Revue blanche, 1899, Calmann-Lévy 1921 et C.L.D., 1985 ; La becquée, Éditions de la Revue blanche, 1901, Calmann-Lévy, 1905 et UGE, 1988 ; La leçon d’amour dans un parc, Éditions de la Revue blanche, 1902, Calmann-Lévy, 1920 et UGE, 1988 ; L’enfant à la balustrade, Calmann-Lévy, 1903 et UGE, 1988 ; Le bel avenir, Calmann-Lévy, 1905 ; Mon amour, Calmann-Lévy, 1908 ; La poudre aux yeux, Dorbon, 1909 ; La jeune fille bien élevée, H. Floury, 1909, Calmann-Lévy, 1912, 1987 et 1994 ; Le meilleur ami, Fayard, 1909, Calmann-Lévy, 1911 et Salvy, 1996 ; Madeleine jeune femme, Calmann-Lévy, 1912 ; La marchande de petits pains pour les canards, Calmann-Lévy, 1913 ; Nymphes dansant avec des satyres, Dorbon, 1913 et Calmann-Lévy, 1920 ; Le bonheur à cinq sous, Calmann-Lévy, 1917 ; Tu n’es plus rien, Albin Michel, 1917 ; Discours de réception à l’Académie française, Perrin et cie, 1919 ; Alcindor ou suite à la leçon dans un parc, Le Livre, 1920 ; Seringapatam (Extrait du Meilleur ami), Flammarion, 1920 ; Le carrosse aux deux lézards verts, Calmann-Lévy, 1920 ; Le dangereux jeune homme, Calmann-Lévy, 1921 ; Elise, Calmann-Lévy, 1921 ; Ah ! Plaisez-moi, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1922 ; Le mariage de Pomme d’Api et les deux romanciers, Champion, 1924 ; Les nouvelles leçons d’amour dans un parc, Le Livre, 1924 ; Souvenirs du jardin détruit, Ferenczi, 1924 et Salvy, 1998 ; Je vous ai désiré un soir, Fayard, 1924 ; Les deux romanciers, Ferenczi, 1926 ; Le confort moderne, Les Cahiers Libres, 1926 ; Le dernier mot sur l’amour, Lapina, 1926 ; La Touraine, Émile-Paul Frères, 1926 ; Le pied fourchu, Dorbon, 1927 ; Feuilles tombées, Éditions de la Pléiade, J. Schiffrin, 1927 ; Opinions sur le roman, Plon-Nourrit, 1929 ; Les Français en voyage, Mornay, 1929 ; Réflexions sur Stendhal, Le Divan, 1929 ; Voyage aux îles Borromées, Le Divan, 1932 ; Feuilles tombées, édition augmentée, Dumas, 1947 ; Profils littéraires, La Renaissance du livre, 1962 ; Les bonnets de dentelles, Gilbert Clarey, 1967.