Maria Borrély (1890-1963), vous connaissez ? Son œuvre romanesque fait moins de mille pages, trois romans publiés du vivant de l’auteure et (pour l’instant) deux autres à titre posthume, mais ça vaut son pesant d’or.
Cet ensemble romanesque des années 1930 a fait l’objet de rééditions, à partir de 2009-2010, chez la confidentielle maison d’édition française Parole, nichée dans un village du Var, près des gorges du Verdon, à la lisière du coin de pays où se déroulent les histoires de Maria Borrély, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Vers Puimoisson et Digne-les-Bains, près de Manosque, où habitait Jean Giono, qui d’ailleurs à l’époque où il commence à publier devient un des proches de Maria et de son mari, Ernest Borrély.
Les Borrély se sont connus au moment où, ayant terminé l’École normale, ils deviennent instituteurs dans des communes voisines en 1909. L’année suivante, ils se marient . . .
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