Décédée à l’âge de 108 ans en octobre 2020, Madeleine Vivan (pseudonyme de Madeleine Dallet) est née en 1912 à Montbert, un village de la Loire près de Nantes. Elle a peu publié, mais les deux excellents romans qu’elle écrit pendant les années du Front populaire, aujourd’hui réédités, la tirent heureusement de l’oubli.
Une maison (1936) et Village noir (1937) parurent à l’origine aux éditions Rieder, dont le catalogue, marqué par un humanisme pacifiste et internationaliste, valorisait les témoignages et récits à saveur autobiographique. C’est chez cet éditeur de gauche que Paul Nizan fit paraître ses percutants essais Aden Arabie (1931) et Les chiens de garde (1932) et que Panaït Istrati1 publia son œuvre. Les romans de Madeleine Vivan reparaissent aujourd’hui dans la riche collection « Voix d’en bas » des éditions Plein Chant, constitu . . .
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