Malgré les efforts de ses célèbres amis Michel Leiris ou Louis Aragon, Georges Limbour (1900-1970) reste un auteur peu connu, fort goûté d'un cercle d'aficionados, mais aujourd'hui presque absent des rayons des librairies.
Cette discrétion a été en partie voulue par l'auteur, peu soucieux de rassembler ses récits dispersés en revues ou son abondante production critique, qui fait pourtant de lui après la guerre un critique d'art reconnu. Voyageur impénitent, vagabondant entre les genres, Limbour, entre rire et émerveillement, interroge dans sa marche l'énigme des apparences, toile peinte, simple bouton ou reflet sur l'eau. Son imagination redonne ainsi, au moins pour un moment, la fraîcheur des premières fois à une réalité obscurcie, dont la peinture donne parfois à son écriture des accents mélancoliques.
Dans l'atelier d'André Masson
Havrais, Georges Limbour monte à Paris après le baccalauréat avec son camarade Jean Dubuffet. Lors de son service . . .
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