Jean Malaquais est allé pour ainsi dire partout dans le monde. Cependant, ses textes, longtemps, n'ont plus paru nulle part. Depuis 1995, on doit aux éditions Phébus et Le cherche midi de les redécouvrir.
Quant à leur auteur, il leur a consacré ses ultimes forces : jusqu'à sa mort, en 1998, et malgré la maladie qui l'épuisait, Malaquais s'est livré sur ses premières œuvres à un intense travail de relecture, de correction et même de réécriture en vue de leur réédition. Entré en littérature dès l'adolescence, il conserva intacte sa belle et douloureuse exigence de ne donner à lire que des textes qui le requéraient tout entier.
Jean Malaquais n'a jamais été citoyen français. Son nom est en réalité un pseudonyme. Pour l'administration russe qui dirigeait la Pologne avant 1914, le jeune homme s'appelait Vladimir Jan Pavel Malacki.
Il répondait aussi aux prénoms juifs d'Israël Pinkus. Né à Varsovie en 1908 . . .
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